Actualités

Les activités sportives à fort risque de la pathologie d'Osggood-Shlatter

 Nous retrouvons dans cette catégorie, entre autres, l’athlétisme, le basket-ball, la danse, le football, le hand-ball, le rugby, le tennis, la gymnastique, le cirque, le hockey…Il arrive parfois que la natation, particulièrement les nageurs de brasse, par l’intensité du mouvement puissent développer la pathologie.

RADIOGRAPHIE

 

Radiographie de profil du genou

Osgood-Schlatter

 
LA PATHOLOGIE D'OSGOOD-SCHLATTER CHEZ L’ENFANT SPORTIF

La pathologie d’Osgood-Schlatter aussi appelée « ostéochondrose tibiale antérieure » est une épiphysite de la Tubérosité Tibiale Antérieure (TTA). Il s’agit d’une inflammation de l’insertion basse du ligament rotulien au niveau de la tubérosité tibiale antérieure. La douleur résulte de microtraumatismes répétés exercés sur le tissu cartilagineux de croissance de la tubérosité tibiale antérieure par l’intermédiaire du ligament rotulien. Elle touche principalement l’enfant sportif, et se manifeste par une douleur de la face antérieure du genou. La pathologie a été décrite en 1903 par les docteurs Osgood et Schlatter. Selon les statistiques, 20% des enfants sportifs sont touchés par cette pathologie et 5% des enfants en général (soit environ 600000 enfants en France).

Syndrome de Croissance chez l'enfant

 

Quels sont les symptômes de l'Osgood-Schlatter

Quels sont les symptômes de l'Osgood-Schlatter Les symptômes de la pathologie d’Osgood-Schlatter se manifestent par essentiellement une douleur au genou (au niveau de la TTA). L’enfant ressent ainsi une douleur lorsqu’il essaie de plier le genou, de se mettre à genoux, lors de la descente et/ou de la montée d’escalier. La palpation de la TTA est douloureuse voire insupportable.

 

Quels sont les facteurs de risques de la pathologie d’Osgood-Schlatter

Quels sont les facteurs de risques de la pathologie d’Osgood-Schlatter Les facteurs de risque liés à l’Osgood-Schlatter sont deux natures distinctes, mais dont l’une peut influencer l’autre. Une croissance rapide (voir courbe du carnet de santé) accentue de manière exponentielle le risque de développement de la pathologie. En effet, la première est la physiologie de l’enfant, la seconde concerne les activités sportives qu’il pratique. En ce qui concerne la physiologie de l’enfant, les caractéristiques suivantes sont des facteurs augmentant le risque de développement de la pathologie : l’enfant est en surcharge pondérale (courbe de référence dans le carnet de santé), il présente des genoux valgum ou varum, il a une rotule haut-située (Patella Alta). La raideur du quadriceps et/ou des ischio-jambiers amplifie la traction du tendon rotulien sur la TTA et ainsi accentue le risque d’inflammation. L’activité sportive ainsi que son temps de pratique sont les facteurs clefs. Toute activité se pratiquant sur un sol dur (plancher, synthétique, glace …) est une activité à fort risque. Nous retrouvons dans cette catégorie, entre autres, l’athlétisme, le basket-ball, la danse, le football, le hand-ball, le rugby, le tennis, la gymnastique, le cirque, le hockey… Il arrive parfois que la natation, particulièrement les nageurs de brasse, par l’intensité du mouvement puissent développer la pathologie. Enfin, une chute violente sur la TTA peut déclencher immédiatement la pathologie d’Osgood-Schlatter. Si le temps de pratique total des activités sportives est supérieur à 5h par semaine alors le risque est augmenté de manière significative. Une étude est en cours. À ce jour, 100% des patients font plus de 5h de sport par semaine, et s’entraînent tous sur des sols durs.

Comment prévenir de la maladie d’Osgood-Schlatter

 

Les facteurs de risque étant bien établis, il est donc possible d’agir avant que la pathologie se déclare. Pour cela, il vous faudra identifier la probabilité pour votre enfant de déclencher la pathologie. Cette probabilité reste un simple indicateur. - Comment agir ?

En premier lieu, il est essentiel d’être toujours à l’écoute de votre enfant afin de détecter son état de fatigue et ainsi pouvoir intervenir avant que la pathologie se déclare. Ainsi, il peut arriver durant l’année que votre enfant n’ait pas vraiment envie de faire son sport préféré… Ne le forcez pas et laissez-le choisir le bon moment pour reprendre ses entraînements. Si votre enfant joue sur un terrain dur et qu’il ne présente pas de problème physiologique, alors l’utilisation de chaussure de sport de bonne qualité est recommandée pendant les entraînements et les matchs, au même titre que votre enfant met un protège-tibia, un casque ou quelconque accessoire pour se protéger et prévenir d’un accident, ses protections vont permettre de protéger la tubérosité d’un choc violent.

Le port de semelle orthopédique peut être prescrit par votre médecin, elles limiteront les efforts du tendon rotulien sur la tubérosité.

Les indications

Quels sont les traitements actuels de l’Osgood-Schlatter

Le principal traitement actuel préconisé contre la pathologie de l’Osgood-Schlatter est le repos total pendant une durée indéterminée qui va dépendre principalement de la douleur. Ce temps d’immobilisation peut aller de 3 à 48 mois. Par ailleurs, il est conseillé de consulter votre médecin si les symptômes persistent. Durant la période de repos, le port de semelle orthopédique participe au soulagement de la douleur.

Quels sont les risques a ne pas traiter la pathologie d’Osgood-Schlatter

La maladie d’Osgood-Schlatter se guéri naturellement à la fin de la croissance de l’enfant. Sans traitement spécifique, l’enfant devra arrêter totalement le sport jusqu’à la disparition de la douleur. Continuer le sport, en ayant la maladie d’Osgood Schlatter, peut entraîner un arrachement total de la tubérosité. Cela entraîne une immobilisation définitive de l’enfant jusqu’à l’âge de 15 ans où une intervention chirurgicale sera nécessaire (fixation mécanique de la TTA au tibia). Il arrive parfois que suite à la guérison, on observe une hypertrophie de la TTA, préjudiciable sur le plan esthétique. Également, des calcifications intra tendineuse du tendon rotulien peuvent être observé, provoquant ainsi une tendinopathie chronique du tendon rotulien. On observe également une tendance à la dépression de l’enfant sportif ne pouvant plus s’épanouir par manque de sport.

     

 

38 , avenue du Général Leclerc

92100 BOULOGNE BILLANCOURT

 

 

112, avenue du Général De Gaulle

94320 THIAIS

 

 

6, rue joyeux

77000 MELUN

 

 

17, avenue d'italie

75013 PARIS

 

© Votre entreprise - Tous droits réservés
Propulsé par Viaduc